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Les Cryptonautes Anonymes
4 février 2006

Ces fous qui nous gouvernent

Source : Libération.fr «Nous ne ne capitulerons pas face au mal.» Pour son cinquième discours sur l'état de l'Union( consultable sur le site de la Maison Blanche), dans la nuit de mardi à mercredi sous le dôme du Capitole George W. Bush a martelé les thèmes qui ont façonné sa présidence depuis le 11 septembre 2001 mais en évitant le plus possible le mot anxiogène de «guerre», prononcé seulement deux fois. «Notre nation est engagée vers un objectif historique, de long terme: nous cherchons la fin de la tyrannie dans notre monde. Certains rejettent cet objectif, y voyant un idéalisme déplacé, en réalité, la sécurité future de l'Amérique en dépend», a-t-il déclaré, parlant de «la grande affaire de notre époque». Son discours a tourné entièrement autour de l'idée du refus de la «retraite» face à l'ennemi terroriste, du repli «isolationniste», et du «protectionnisme». A de nombreuses reprises, il a exprimé sa volonté de voir les Etats-Unis «conduire le monde», seul moyen selon lui de «maîtriser notre destinée» : «La seule alternative au leadership américain, c'est un monde énormément plus dangereux et inquiet.» A propos de l'Irak, Bush a appelé les Américains à la ténacité («Nous sommes dans cette bataille pour gagner, et nous sommes en train de gagner») et a rejeté toute idée de retrait brutal, qui selon lui «montrerait que la parole de l'Amérique ne signifie pas grand chose». Il a condamné les ambitions nucléaires de l'Iran, un pays «tenu en otage par une petite élite cléricale qui isole et opprime son peuple», et a promis de continuer à «rallier le monde pour affronter cette menace». Mais ses propos sont restés prudents : Bush n'a pas pris le risque de gêner les efforts diplomatiques en cours en direction de Téhéran. Il est passé très rapidement sur l'autre sujet épineux, la victoire du Hamas aux élections palestiniennes, se bornant à déclarer: «Le peuple palestinien a voté lors d'élections; maintenant les dirigeants du Hamas doivent reconnaître Israël, désarmer, rejeter le terrorisme et travailler à une paix durable.» George W.Bush a regretté que l'économie américaine soit «accroc au pétrole» («addicted to oil»), une source d'énergie « souvent importée des régions les plus instables du monde». Cette déclaration forte a surpris, surtout de la part d'un homme qui a fait sa carrière dans le secteur pétrolier. Pour desserrer cette dépendance, Bush a promis d'augmenter les fonds pour le développement des énergies alternatives (solaire, éolienne, nucléaire, éthanol). Son ambition : remplacer par d'autres énergies les trois quarts des importations de pétrole moyen oriental d'ici 2025. Mais personne n'attend vraiment une révolution, de sa part, sur cette question. " No comments...
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